Le Hellfest 2024 de Sakapoof

C’est parti pour la 17 ème édition du Hellfest, le festival de musique metal le plus attendu de l’année! Comme chaque année, les festivaliers se retrouvent à Clisson, en France pour quatre jours de pure folie musicale et de camaraderie. On reprend les bonnes habitudes: sac à dos, quelques bières bien fraîches, et c’est parti pour un week-end sous le signe du metal. Que vous soyez un vétéran du festival ou bien un nouveau venu, préparez vous à plonger dans l’atmosphère unique d’Infernopolis, où la passion pour la musique extrême règne en maître.

Chapitre 1: L’expédition

Nous sommes mercredi, l’équipe est de nouveau au complet. Nous prenons la route vers l’enfer afin d’aller récupérer nos bracelets, c’est un petit rituel sympa que nous avons élaborés depuis quelques années. La première traversée est toujours aussi excitante jusqu’à l’entrée sur le site. Une fois nos bracelets récupérés, nous redécouvrons les lieux avec enthousiasme. Retrouver la décoration et découvrir les nouveautés est toujours un super moment, l’ambiance est excellente et chacun se démarque par son originalité. Après notre petit tour, nous reprenons la route du retour pour être en forme le lendemain et commencer les festivités.

Chapitre 2: Le grand départ

C’est jeudi et … c’est parti! Le jour tant attendu est enfin arrivé. L’excitation est palpable, chacun est à nouveau prêt à vivre cette aventure. Les préparatifs de dernière minute se terminent, les sacs sont bouclés et les sourires sont sur touts les lèvres.

En début de journée, je tente ma chance au merch, mais c’est un échec car la file d’attente est déjà bien trop importante. Je décide alors de rejoindre l’équipe à la Mainstage pour voir Asinhell. Je me dirige ensuite vers Bleed from Within, un groupe que j’aime beaucoup, et j’observe les slameurs avec enthousiasme.

La journée continue avec Slaughter to prevail, où se forme le plus grand wall of death où j’ai pu contribuer, une expérience riche en adrénaline. A près ce moment intense, je me balade un peu avant de découvrir Babymetal, un groupe de heavy metal japonais. Leur style ne me séduit pas particulièrement mais je reste quand même jusqu’à la fin de leur show.

Petit tour avant la suite pour découvrir la magnifique gardienne des ténèbres qui s’imposait près de l’entre du paisible bois du Kingdom of Muscadet. Nous en avons pris plein les yeux, surtout la gardienne qui malencontreusement a pris feu d’un œil. Mais rassurez elle est bien équipée puisqu’elle a éteint elle même son incendie. Incroyable cette femme scorpion!!!

Les performances de Megadeth et de Avenged Sevenfold maintiennent l’énergie de la journée et je termine celle-ci avec un super set des Dropkick Murphys. La musique, les rencontres et l’ambiance forment un cocktail parfait pour clôturer ce premier jour de festival.

Chapitre 3: Vendredi

Le vendredi au Hellfest a commencé par une visite au stand de merchandising, où nous avons trouvé notre bonheur. Ensuite, nous avons fait un arrêt au bus Arte pour découvrir leurs nouvelles activités, avec un shooting photo, de la réalité virtuelle et des podcasts, offrant un vrai moment de détente.

Côté concert, ça a démarré en force avec Wargasm, un mélange explosif de punk et de metal qui a secoué la foule avec leur énergie brute et leurs riffs agressifs. Avec leur puissance et leur technique impeccables, Orden Ogan a impressionné par leurs harmonies complexes et leurs solos virtuoses, créant une atmosphère épique.

Le style viking Ereb Altor fascinant a capté l’attention, bien que le son de la musique ait parfois dominé les voix ce qui était dommage. Connu pour leur look rétro 80/90 et leur humour provocant, Steel Panther a offert un show fabuleux. Le public féminin a participé à un “wall of nichons”, illustrant parfaitement leurs esprits insolents.

Légende de la guitare, Tom Morello a enchanté avec sa virtuosité terminant avec “Killing the name” chanté par le public. Arrive mon attente du jour, Shaka Ponk. Ils ont surpassé mes attentes avec un show dynamique et un déferlement de slameurs, rendant leur performance encore plus folle. Mené par Ice-T, Body Count a clôturé la journée de manière explosive avec un mélange de rap et de metal, offrant une fin mémorable à une journée riche en émotions.

Je n’ai qu’une chose a rajouter pour clôturer ce vendredi “Vive les nichons libres!”

Chapitre 4: Samedi

La journée du samedi a débuté par un gros orage et de la pluie, mais cela ne nous a pas démotivé. Direction la Temple pour cette belle découverte de ce début de journée, Uuhai a captivé le public avec leur musique unique. La performance d’Eternal Champion a té puissante et energique, réchauffant l’atmosphère du festival.

C’est au tour de Rhapsody of fire. Un magnifique solo de guitare a marqué leur prestation, enchantant les amateurs de power metal. Une bonne découverte Black Stone Cherry, leur rock dynamique a séduit la foule avec des morceaux entraînants. Skalmöld est aussi une belle découverte, leur musique nordique a résonné avec force et capté l’imagination des festivaliers. C’est le moment pause ludique! Une petite pause au stand de jeux de société pour une petite partie de Track list, c’était une agréable distraction au milieu des concerts.

Revenons à nos concerts. C’est au tour d’Accept, sous la pluie, une foule de ponchos a vibré au son de leurs classiques, prouvant la dévotion des fans malgré les conditions météorologiques.

Toujours légendaire, Bruce Dickinson a captivé l’audience avec sa présence charismatique et sa voix puissante. Nous arrivons enfin au tour de Metallica. La reprise d’Indovchine était pour moi un échec, la setlist a déçu, comportant peu d’anciens titres. Un snake pit n’a pas servi à grand chose, et malgré une entrée spectaculaire, ce qui était ma plus grande attente était ma plus grande déception. Je n’ai pas terminé la fin du concert comme une bonne partie des fans.

Pour rattraper cette mauvaise note, direction l’after VIP, offrant un moment de détente après une journée riche en émotions et en musique. Une conclusion parfaite pour ce samedi intense au Hellfest.

Chapitre 5: The last day

Petite journée pour moi aujourd’hui, je ne ferai pas le finish. La fatigue se fait sentir après ces jours intenses de musique et d’émotions, mais je ne compte pas manquer les moments forts de cette ultime journée.

Cela commence avec un clin d’œil nostalgique lors du set de Simple Plan. Le groupe a su captiver la foule avec leurs tubes emblématiques. Le jeté de gros ballons a transformé la foule en une mer de couleur et de sourires. Ils ont également fait plaisir aux fans des années 2000 avec une reprise d’un bout de “Skater Boy” d’Avril Lavigne, déclenchant une vague de nostalgie parmi les spectateurs.

Ensuite direction la scène ou Blues Pills, un groupe de blue rock suédois, nous emmenés dans leur univers musical envoûtant. Leurs riffs puissants et leurs mélodies entêtantes ont été une véritable découverte et un plaisir pour les oreilles. L’énergie est montée d’un cran avec Franck Carter and the Rattlesnakes. Le guitariste toujours aussi audacieux, s’est retrouvé au plus proche du public, jouant dans la foule aux niveaux des barrières, tandis que le chanteur se plongeait littéralement dans le public, créant une connexion unique et intense avec les festivaliers. L’un des moments les plus émouvants de la journée fût offert par Corey Taylor, le chanteur de Slipknot. En plein milieu de son set, il a fait une déclaration d’amour à sa femme, un instant poignant qui a touché tous les cœurs présents. Le moment a pris une tournure inattendue lorsque le slow a remplacé le traditionnel circle pit, offrant une parenthèse de douceur dans un festival habituellement marqué par sa fougue.

Les Queens of the stone age ont ensuite pris possession de la scène, délivrant une performance magistrale. Leur set, marqué par des morceaux emblématiques, a une fois de plus prouvé pourquoi ils sont des incontournables de la scène rock.

Le clou de la soirée fût The Offspring. Leur performance a rapidement transformé le public en une immense chenille humaine, serpentant joyeusement à travers l’allée centrale, tout en déclenchant des circles pits frénétiques. C’était un moment de pur kiff, une explosion de joie collective, qui restera gravée. Après ce moment intense et euphorique pendant The Offspring, il est temps pour moi de partir. La fatigue se fait sentir, mais le cœur est plein de souvenirs incroyables.

Cette 17ème édition du Hellfest, malgré quelques déceptions, a été marquée par de super moments de découverte, d’échanges et de Kiffe. Merci le Hellfest et à l’année prochaine.

Sakapoof