Cette année nous voila encore privé de Hellfest, merci la COVID !!!
Mais nous sachant malheureux de ne pouvoir nous rassembler à Clisson, Ben Barbaud et son équipe ont eu a bonne idée de nous concocter un Hellfest from home, en résumé si tu ne vas pas au Hellfest c’est le Hellfest qui viendra à toi.
L’affiche est fort sympathique avec des live tournés quelques jours avant dans les conditions du live mais sans public bien sur.
Au début je ne suis pas forcément partant pour cette version du hellfest car un concert ça se vit, bien sûr il y a de très bon live en vidéo mais rien ne vaut la présence du public et ce mélange de sueur,de bière et de chaleur humaine mais bon wait and see.
Concernant le jeudi, je débute pour ma part avec pogo car crash control et no one is innocent et il faut dire que ça fait le taf quand même ce festival à la maison, en cloture pour moi ce sera tagada jones et la gouaille irremplacable et la verve de Niko qui me pousserai presque à lancer un pogo dans mon salon mais je me raisonne car je suis dans mon salon et qui plus est seul.
Le vendredi, place au visionnage d’anciens concerts que je n’avais pas vu en live pour certains Sum 41 et Deep Purple et d’autres que je revois avec plaisir dans ces nouvelles conditions Deicide et Cradle of filth, tous cela mélangé avec les nouveaux lives de Black bomb A et Dirty Fonzy me concernant.
Le samedi faute d’y avoir festival le dimanche, je me décide à aller à Clisson sur le site (j’habite à une trentaine de kilomètres, je sais j’ai beaucoup de chance) et je me rends rapidement compte que je ne suis pas le seul énergumène à avoir eu cette brillante idée.
Dés l’entrée je vois qu’il semble y avoir pas mal de monde au royaume du muscadet, arrivé la bas je retrouve quelques amis autour de quelques bières (avec modération) et on refait le monde en se disant que c’était mieux avant (maintenant je peux le dire sans passer pou un vieux con puisque on a connu les concerts avant et après COVID mais il faut bien avouer que le plus génant c’est l’absence de concert pendant la COVID).
De retour chez moi, je me laisse tenter par Loudblast et surtour Jinger que j’attends de voir avec impatience au Hellfest.
Pour conclure, j’ai été agréablement surpris par cette version du Hellfest qui tend à montrer que l’on peut faire un festival de qualité avec uniquement des groupes issus de la scène française à quelques groupes prés.
Le métal et le punk français ont encore de belles années devant eux et n’ont pas à rougir de la concurrence internationale.
Allez voir nos artistes tout au long de l’année dans de plus petits festivals, dans des salles à tailles plus humaines, les artistes ont plus que jamais besoin de nous et de notre soutien.
Je finirai en citant Nietzsche ( ca le fait grave de citer une philosophe) ” Sans la musique la vie serait une erreur, une besogne éreintante, un exil”.
Article Aurélien The Punisher