J2: Mardi.
Le schéma de la nuit courte et du réveil au doux cri de “apéro” semble destiné à devenir notre leitmotiv, cette semaine. Qu’importe, c’est aussi ça le Sziget. Et Budapest, c’est aussi les spas, que nous sommes bien décidés à tester ce matin. Après une courte balade et la découverte des vrais tarifs hongrois (1€ le shot de Jager, ca ne se refuse pas), nous voici donc sur l’île voisine du festival, abritant l’un des spas de la ville. Et autant dire qu’il suffit de moins d’une seconde pour apprécier les bienfaits d’un bassin rempli d’eau à 38 degrés. Un passage qui deviendrait presque obligatoire pour chaque matinée de festival, accompagné de sa séance de sauna, de hammam et de jacuzzi.
Mais on se détend, on se détend et l’air de rien, les concerts ont déjà commencé, dont celui d’Antiflag dont le seul final suffit à nous animer en un clin d’œil. Une excellente mise en jambes pour le gros morceau de l’après-midi : Ska-P. On se doutait que le groupe de “Cannabis” mettrait le feu à la foule, mais à ce point, c’est assez fou. Tout le concert durant, les festivaliers entrent dans une sorte d’état second fait de sueur et de pogos géants qui transforme ce live en véritable expérience, à l’image de ce que Blink nous a offert la veille. Ska-P est un habitué du Sziget, on sait désormais pourquoi !
Les deux heures suivantes sont assez floues pour nous, encore perchés que nous sommes par Ska-P, mais on décèle le souvenir de dance-floors, de nourriture du monde et de sympathiques rencontres. Une chose est sûre, Queens of the Stone Age nous a échappé. Honte à nous, d’autant que les échos sont enthousiastes. Mais nous ne raterons pas le dernier gros morceau de la soirée: Deadmau5. Un véritable trip électro qui ensorcèle les corps et dont la mise en scène envoute les yeux. Rien que pour l’artiste en tête de Mickey jouant dans un décor de pixels projetant des images en tous genres (dont du Minecraft et un clone de WipeOut) : respect !
Et du respect, il en faudra aussi pour nos pieds puisque ceux-ci accusent déjà le coup de ces deux premiers jours. A tel point qu’après un crochet par le sympathique Jack Daniels Bar et sa piste de danse parsemée de tables de black-jack, je me retrouve à soigner mes petons dans un bain de glace (merci Gabriela pour la technique!) en espérant les remettre d’applomb pour la journée de demain. Allez, bonne nuité les petiots !