Direction le warm-up tour pour une dose anticipée de l’effervescence qui précède les très attendu Hellfest qui aura lieu dans un peu plus d’un mois.
Pour l’occasion, l’évènement s’est déroulé en deux temps avec dés le début d’après-midi un temps “récréatif” dans la salle du bar le Ferrailleur, la salle est consacrée à des tatoueurs de La casa de Leoes qui vont tatouer le célèbre H du festival sur le corps de plusieurs personnes, le tout accompagné d’une ambiance musicale de 14h30 à19h. Un grand merci à Pierre pour son professionnalisme et pour sa bonne humeur ainsi qu’à toute l’équipe de tatoueurs.
Côté merch, dédicace pour les éditions Hellmoute des bd Hellfest par Fabrice Hodecent et Pixel vengeur à l’occasion de la sortie du dernier album de la trilogie Hellfest, des moments d’échanges et de dessins géniaux réalisés par Pixel vengeur avec un petit texte personnalisé à l’attention des fans. (Merci pour le sublime Lemmy que j’ai pu obtenir en dédicace de l’excellent Metal Vortex).
Cet après-midi était également animé Harold Barbe, Harold étant au stand-up ce qu’un employé des pompes funèbres est à la mort: son fidèle bras droit, il a d’ailleurs était croque-mort pendant trois ans avant de devenir humoriste.
Cerise sur le gâteau, une loterie permettait à des chanceux de pouvoir gagner leur pass pour le Hellfest ou des places pour des concerts à venir au Ferrailleur.
Une superbe entrée en matière pour se préparer à la soirée qui nous attend tout en sirotant de bonnes bières locales.
En début de soirée, direction le Warehouse pour le début du voyage en compagnie de Stinky, une formation punk hardcore de la région nantaise dont l’un des titres aborde le thème de la transidentité, c’est un sujet qui tient vraiment à cœur le groupe qui a la particularité d’avoir un chanteur transgenre derrière le micro.
Ce titre véhicule un puissant message de sensibilisation sur les réalités des personnes transgenres, un gros show pour les locaux qui sera clôturé par un envoutant circle pit.
Pour faire patienter le public durant l’installation des groupes à venir, un concours d’air guitar est animé, suite à leurs inscriptions plusieurs candidats vont se produire devant le public en espérant devenir bénéficiaire d’un pass pour l’édition du Hellfest de cette année.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils se démènent comme entraînés par les démons de la musique pour obtenir le précieux sésame. Pensée particulière pour la jeune fille qui a enflammé la scène sur le titre “Evier metal” du groupe Ultra Vomit.
Place ensuite à Ten 56, un groupe français de deathcore qui nous présente plusieurs titres de son dernier album intitulé “Downer”, les guitares finissent par rejoindre la foule dans un élan de communion musicale.
Les jeux de guitares sont rapides et survoltés ce qui peut expliquer la courte durée des morceaux tant ils sont frénétiques et puissants, énergivores en intensité.
Puis vint le tour des stéphanois de Benighted digne représentant de brutal death français. Un bon nombre de titres présentés ce soir font la part belle au dernier album du groupe “Ekbom” dont le nom fait référence à un délire d’infestation parasitaire (sensation que des insectes sont présents et grouillent sous notre peau).
Grosse puissance dégagée à chacun des morceaux menée par un Julien Truchant des grands soirs au micro, la violence des morceaux nous projette dans les endroits les plus sombres de notre âme.
Le public est tout simplement déchaîné et en transe, un moment marquant sera l’intrusion sur scène d’un individu bravant toutes les conventions qui se mêlera au chant du groupe le temps d’un instant.
Leur musique, frénétique avec ses 400 battements par minute, même si elle ne nous attire pas particulièrement, force l’admiration de part l’énergie qu’elle dégage et les sensation qu’elle procure.
En somme, cette soirée du Warm-up Tour fut un avant goût enivrant de l’énergie débordante et de la diversité musicale qui promettent de faire du Hellfest un évènement inoubliable cette année.
Sakapoof et Punisher