Saison 17 Préquelle: Welcome to Infernopolis
Pour cette édition 2024, le Hellfest nous accueille pour une nouvelle salve de concerts avec un certains nombres de nouveaux aménagements et de nouveaux concepts. Avant même de pénétrer dans le festival,bonne surprise dès la sortie du parking avec l’apparition d’une nouvelle passerelle du côté du super U de Gétigné (adieu les égratignures sur les jambes au moment d’enjamber la rambarde), agrandissement de la zone de parcage à vélos le long de la grande route menant au festival. L’attente pour la récupération et la pose des bracelets fût relativement rapide, il faut dire que l’heure tardive de notre arrivée a bien aidé.
Au niveau du Hellcity, on redécouvre les bâtiments classiques dan l’esprit de Camden (célèbre quartier londonien)mais également l’apparition d’une nouvelle zone énigmatiques nommé Savage land, cette zone semble accessible via de grandes portes métalliques et au centre de plusieurs arbres, on a vraiment l’impression que l’on va pénétrer au milieu d’une foret. On en saura plus au moment de l’ouverture de celle-ci.
Un petit coup de projecteur sur le stand de la SPA où a lieu une tombola au profit de nos amis à quatre pattes avec en lots à gagner des accessoires ayant appartenu à des artistes et dédicacés par ces derniers (veste de Didier Wampas, billets pour Shaka Ponk, guitare et autre ukulélé, etc…).
L’accès au metal corner a lui aussi évolué, l’entrée se réalise via une grande arche en briques donnant l’impression de rentrer dans une vieille ruelle. Cela semble prometteur pour le lancement de cette édition vu le public déjà bien amassé devant le Hellstage en prélude de cette nouvelle édition.
Saison 17: épisode 01: Tout feu tout flamme
Arrivée sur le site pour ma part après 17h, je pars en quête de mes comparses de la team Musique Alliance, cela me permet de visiter le site en recherche de nouveaux aménagements . Petit passage vers la zone VIP pour checker le planning des interviews journalières, les diverses contraintes et autorisations photos.
Slaughter to prevail
Informations prises, il faut aller à toute vitesse rejoindre la mainstage 1 pour répondre à l’appel d’Alex Terrible et se joindre à la troupe de Slaughter to prevail, quelques jours auparavant le frontman via les réseaux sociaux avait appelé la communauté metal présente au Hellfest à venir participer au plus grand wall of death jamais réalisé. Le moins que l’on puisse dire c’est que ces dernier ont répondu favorablement à cet appel lorsque l’on voit deux hordes bien distinctes qui se font face, telles deux armées qui se toisent du regard avant l’affrontement final, la tension est palpable jusqu’à l’heure de l’assaut, les corps trépignent,chacun nargue son vis à vis, l’adrénaline est à son maximum et tout explose lorsque le signal est donné, les corps se fracassant alors les uns contre les autres dans une ambiance bonne enfant. La scène est réellement impressionnante et rappelle celles vécues quelques années auparavant avec les groupes Dagoba et Mass Hysteria. On ne saura jamais si ce record a été battu mais ce rassemblement fût un succès et restera dans les mémoires de tous ceux qui ont participé.
Ice Nine Kills
Le groupe américain débarque à Clisson dans le but de nous livrer un metalcore puissant. La performance du groupe n’est pas que musicale mais elle est également scénique et visuelle car chaque titre est accompagné de mise en scène digne des plus grands films d’horreur de série B tant l’hémoglobine est utilisée à outrance. Spencer Charnas arrive sur scène vêtu d’une blouse blanche, d’un tee-shirt ensanglanté et d’une hache à la main.
Les titres s’enchaînent et peu à peu une ambiance malsaine s’installe avec l’arrivée sur scène d’un homme retenu par une camisole et portant un joli masque rappelant le professeur Hannibal Lecter, et ce qui devait arriva notre cher ami finit par se jeter sur le premier flic qui passait par là dans un déversement de sang impressionnant.
Plus les titres défilent et plus la mise en scène devient sanglante. Perceuse, couteau, hache, dents acérés… tous le moyens sont bons pour trucider son prochain. Si je devais définir le genre de Ice Nine Kills je dirai que c’est un slasher musical et pour tout avouer j’ai vraiment adoré leur performance, la journée commence de fort belle manière.
Setlist
- Hip to be scared
- Rainy Day
- Meat & Greet
- Ex-Mortis
- Funeral Derangements
- The american nightmare
- Wurst vacation
- The shower scene
- Welcome to Horrorwood
Kerry King
Membre du mythique Slayer pendant près de 40 ans, Kerry King tente de renaître des cendres du groupe avec un projet solo sobrement intitulé “Kerry King”. Difficile de ne pas faire de comparaison entre son passé et sa formation actuelle tant l’empreinte de la formation de trash metal americaine a forgé la personne et l’artiste qu’il est devenu aujourd’hui.
Côté line-up, on retrouve son ancien comparse de chez Slayer à savoir Paul Bostaph, Mark Osegueda (Death Angel) et l’excellent Phil Demmel (Machine Head). La setlist proposée pour l’occasion est un mélange de son album solo et de titres mythiques de Slayer, on passe de “Idle hands” à “disciple”, bien sur les fans répondent en plus grand nombres sur les anciens titres mais ceux du projet solo sont plutôt bien reçus dans l’ensemble.Il semble difficile voir impossible à Kerry King de se détacher de son passé chez Slayer tant ce groupe aura eu une influence sur sa carrière. Au final, on assiste à un bon show mais de valeur inégale.
Setlist
- When I reign
- Trophies of the Tyrant
- Toxic
- Two fists
- Residue
- Idle Hands
- Disciple
- Shrapnel
- Raining blood
- Black Magic
- From Hell I Rise
Babymetal
Place à plus de légèreté avec le groupe japonais de kawai metal dont c’est la première participation au Hellfest suite à sa non venue en France en 2021.
Je m’avance devant la scène sans grande conviction, avec des préjugés sur le groupe qui se confirme avec l’arrivée d’une guitare rose sur scène et des chanteuses en tenue très kawai, ces trois petits bouts de femmes, pas très grandes, donnent l’impression qu’elles vont se faire engloutir par cette immense scène.
J’avais au préalable comme pour tous les groupes écouté ce qu’elles proposent musicalement et je n’ai pas été emballé par leur proposition mais bon cela peut changer en live. Plus le concert avance et plus je sens mes articulations se mettent en action comme ceux de tous mes camarades présents devant la scène, la musique entre en moi et je deviens plus réceptif à ce que j’entends et à ce que je vois. Sur scène elles se démènent pour nous proposer une chorégraphie accompagnant chaque titre à l’image des groupes de J-pop mais à la sauce Heavy metal. Si les premiers titres ne m’attirent pas plus que ça, je change d’avis sur “Pa Pa Ya”, le classique “Gimme Chocolate” et surtout sur leur dernière collaboration avec le groupe de metalcore allemand Electric Callboy sur l’entrainant “Ratatata”.
Est ce parce que j’aime bien le groupe allemand ou que le titre est particulièrement efficace je ne saurai dire, la seule chose que je peux affirmer c’est qu’il faut savoir ôter ses œillères parfois et l’on fait de belles découvertes musicales, ce côté éclectiques fait la richesse et la force du Hellfest et cette diversité doit perdurer n’en déplaisent aux puristes du métal pur et dur. La prestation du groupe était tout bonnement excellente, c’est surtout un groupe à aller voir en live pour la qualité de la prestation musicale, sa présence sur scène, on ressort du concert vidé mais avec le sourire.
Setlist
- Babymetal Death
- Distortion
- Pa Pa Ya !!
- Metal
- Karate
- Ratatata (Electric Callboy)
- Gimme Chocolate
- Road of resistance
Megadeth
La formation américaine menée par Dave Mustaine est de retour à Clisson en grande habituée de ces dernières années, le passage par le Hellfest est quasi incontournable lors de la tournée estivale en Europe. Une nouvelle fois, le groupe livre une performance énergique et impressionnante, la setlist est variée passant de 3tornado of souls” à Symphony of destruction”, “Kick the chair”ainsi que l’un de leur dernier titre ” The sick, the dying … and the dead”.
Toujours la même maîtrise d’un point de vue technique et une alchimie palpable entre les membres du groupe. Mention spéciale pour le titre “A tout le monde” avec son refrain en français. Pour faire bref Megadeth a fait du Megadeth, sérieux, efficacité et technicité étaient au rendez-vous.
Setlist
- The sick, the dying… and the dead
- Rattlehead
- Kick the chair
- Skin o’My Teeth
- Tornado of Souls
- A tout le monde
- We’ll be back
- Mechanix
- Symphony of Destruction
- Peace Sells
- Holy wars … The Punishment Due
La gardienne des ténèbres
Petit passage obligé pour aller admirer la mise en action de la gardienne des ténèbres, projet phare de cette édition. La gardienne est l’œuvre de la compagnie de l’île à Nantes connu pour son célèbre éléphant gigantesque qui déambule sur les quais nantais. Du haut de ses 10 mètres, elle s’éveille et nous contemple de son regard envoutant et maléfique. La création est sublime et la mise en action l’est tout autant. Vous pouvez trouver quelques photos de cette chimère ci-dessous.
Avenged Sevenfold
Voici venu l’heure du groupe que j’attendais avec impatience depuis le début de cette journée, Avenged Sevenfold. A7X est un groupe de metalcore venu des Usa qui nous livre un mélange de heavy metal, hard rock et de metalcore. L’atmosphère était électrique avec la présence de morceaux emblématiques tels que “Hail to the King”, ” Afterlife” où le célèbre “Nightmare”. La voix de M.Shadows se marie parfaitement avec les riffs des guitares.
Le groupe partage également avec nous deux de ces derniers titres “Game Over” et “Mattel”. Une bonne prestation du groupe que les fans français ont chaleureusement applaudis en fin de set, une première tête d’affiche vient de passer et cela annonce déjà du lourd pour les autres TA.
Setlist
- Game Over
- Mattel
- Afterlife
- Hail to the king
- We love you
- Buried Alive
- Unholy confessions
- Nobody
- Nightmare
- A little piece of Heaven
- Save me
- Cosmic
Dropkick Murphys
L’honneur de conclure cette soirée revient au groupe punk américain, le groupe est à l’écoute de ses fans et fait ce qu’il peut pour les satisfaire à l’image de cet hommage rendu en mémoire de Maxime (supporter du FC Nantes assassiné en 2023 en marge de la rencontre entre le Fc Nantes et l’OGC Nice). Ken Casey lui a rendu un bel et vibrant hommage avec un maillot floqué avec son prénom dans le dos car ce dernier était fan du groupe et plus particulièrement du titre “Rose Tatoo”.
Pour ma part j’étais un peu sur ma réserve quand j’ai vu sur l’affiche que le groupe était de retour à Clisson cette année, car je n’avais pas été convaincu par leur setlist lors de leur dernière venue et en particulier la prestation de Ken Casey. Mais cette année retour à un show de grande qualité, gorgé d’energie sur chaque titre voyant se créer tour à tour dans la foule des pogos, et autres circle pit. Les fan entonnent les chants de vives voix sur les plus grands hits du groupe”Rose Tatoo”, “Johnny I hardly Knew Ya” ou autre “I’m Shipping up to Boston”. C’est d’ailleurs sur ce dernier titre que s’est conclue la prestation du groupe en apothéose avant de rejoindre nos pénates, fatigués mais heureux. On vient de passer qu’une demi-journée mais déjà les pas commencent à être lourds.
Setlist
- The lonesome boatman
- The boys are back
- Prisoner’s song
- Good as gold
- Climbing a chair to bed
- Johnny, I Hardly Knew Ya
- Skinhead on the MBTA
- The state of Massachussets
- You’ll never walk alone
- The hardest Mile
- Worker’s song
- Rose Tatoo
- Out of our Heads
- The irish Rover
- I’m shipping up to Boston
Saison 17: épisode 02: Prise de conscience écologique
Ce matin la matinée commence en douceur avec un passage obligé par le Sanctuary, temple dédéié au merchandising officiel du Hellfest pour ramener le traditionnel doudou pour mon fils qui les collectionne et acheter une énième casquette à l’éffigie du festival, malgré l’heure matinale la file d’attente commence déjà à s’allonger ( plus de deux heures d’attentes pour certains la veille).
Puis passage par le stand de tatouage du Hellcity pour un petit tatoo souvenir de cette édition, je tiens à remercier l’ensemble des personnes qui gèrent ce stand car ils sont toujours de bonne humeur et on est accueilli avec le sourire malgré que l’on doivent patienter sous un soleil de plomb. Un grand merci en particulier à Grocha pour la qualité de son travail et pour ses conseils, n’hésitez pas à aller découvrir son travail sur la page du salon Black Pearl à La roche sur Yon.
Petit passage en zone presse pour les infos du jour, ce qui nous a permis de taper la discute avec Slobodan le frontman de l’un de mes groupes préférés Opium du peuple, on a pu échanger quelques mots avec lui après qu’il ait vu le tee-shirt de sakapoof à l’éffigie de son groupe. Il est presque 13h et nous nous dirigeons vers la mainstage pour notre premier concert d’une journée qui s’annonce chargée.
Orden Ogan
On débute donc avec la formation allemande de power metal avec Seeb Levermann au chant sous un soleil déjà bien présent.
Malgré un créneau horaire de début de journée, les fans du groupe sont déjà aglutinés devant les barrières. Même si il y a eu quelques soucis de son par moment, la présence de costumes et une ambiance très power metal, le show ne décolle pas vraiment mais au final cela reste correct.
Setlist
- Deaf among the blind
- The order of fear
- F.E.V.E.R
- Gunman
- The things we believe in
While she sleeps
Place à la bonne surprise de ce début de journée avec du métalcore une fois de plus.
Apparition d’effets pyrotechniques pour démarrer le show et faire monter la température dans le public. Grosse débauche d’énergie et riff musclé font l’essence même de ce groupe. Le public s’enflamme et les slams s’enchaînent sur des rythmes éffrénés.
Setlist
- Rainbows
- You ar all you need
- Self Hell
- Sleeps society
- Anti-Social
- Silence speaks
- To the flowers
- Systematic
Ereb Altor
Passage vers la zone sombre de la Temple pour partager le son viking metal du groupe suédois Ereb Altor.
D’emblée, on découvre une belle présence scénique accompagnée par des chants polyphoniques, faisant penser à une horde viking amarrant sur nos côtes afin de conquérir nos terres. Nos cranes seront effectivement fracassés par le son lourd et festif à la fois de ces guerriers venus des terres du nord.
Lofofora
Voici les frenchies de Lofofora qui se présente en mainstage, Reuno est toujours le leader de cette troupe d’énervés, présent pour briser les idées reçues et faire sauter les oeillères qui nous masquent la réalité. Le groupe est rejoint sur scène par des Femen pour aborder le thème de la violence sexuelle faite aux femmes avec le morceau “Macho blues”. Faisant également le lien avec l’actualité, Reuno a fustigé et taclé le Rassemblement National, apparition en fin de concert d’un slogan “Lofofora nique le R Haine”. Une grosse claque ou quand la réalité te revient en pleine gueule avec du trés bon son.
Savage lands
Interlude écologique à présent avec cette formation de Savage lands qui nous présent un métal qualifié pour le coup d’environnemental. Le groupe est issu de l’esprit de Sylvain Demercastel et de Dirk Verbeuren, la volonté est de sensibiliser les festivaliers à la sauvegarde de la planète et de son éco-système. Une bonne prestation du groupe accompagné pour l’occasion par plusieurs guests tels que Poun (Black Bomb A), Andreas Kisser (Sepultura) ou Vincent Dennis de Body Count.
Kanonenfieber
Retour à la Temple pour découvrir cette formation allemande venu nous présenter de manière musicale et brutale toutes les atrocités de la Première Guerre Mondiale. Le blackened death metal se mélange bien avec le sujet. Sur scène le groupe est vêtu de cagoules noires et en tenues de soldats, entourés de deux canons de part et d’autres de la scène ainsi que de sacs de sables entourant la batterie en guise de protection aux échanges de tirs.
Cela dépote grave et le public en redemande, l’alchimie entre celui-ci et le groupe est instantannée. La performance du groupe est une histoire avec une bonne scénarisation agrémentée de bruits de coups de feu, pétard et autres effets pyrotechniques, donnant un côté réel à cette reconstitution des batailles de cette époque. C’est déjà mon deuxième coup de coeur de la journée et je ne suis pas au bout de mes surprises.
Setlist
- Grossmacht fantasie
- Menschenmühle
- Dicke Bertha
- Die Schlacht bei Tannenberg
- Der Füsilier!
- Grabenlieder
- Kampfund sturm
- Die havarie
- The yankee division march
Ne Obliviscaris
Pas besoin d’aller très loin, je traverse juste le chapiteau pour rejoindre l’Altar que je fréquente trés peu habituellement mais dés l’apparition de l’affiche j’avais noté la présence de la formation australienne.
Une impression de musique symphonique avec l’apparition de violon sur scène. Seul petit bémol la setlist ne compte que cinq morceaux mias chacun ne dure que la bagatelle d’une dizaine de minutes. Le set est équilibré avec un mélange d’anciens et de nouveaux titres.
Setlist
- Equus
- Suspyre
- Intra venus
- Devour me, Colossus
- And Plague Flowers the Kaleidoscope
Steel Panther
Nouvel aller-retour vers le mainstage, le podomètre commence à s’affoler en comptabilisant le nombre de pas journaliers mais c’est bien connu quand on aime on ne compte pas. Pour ceux qui ont déjà vue le groupe au Hellfest et qui ne sont pas présent cette année, pas de regrets, rien de nouveau le groupe nous ressert le même show à chaque passage à peu de choses près. La recette fonctionne bien donc on fait du réchauffer avec les mêmes ingrédients et le pire c’est que ça fonctionne: blabla, seins nus, blagues.
Le groupe ne se prend pas au sérieux avec tous les artifices qui sont déployés, cela est dommage car cela masque les qualités instrumentales et musicales de cette bande de sacrés musiciens, ils ont de la bouteille et débordent de technicité. La veille souvenez vous, Alex Terrible avait lancé un appel pour réussir le plus grand wall of death alors Steel Panther lui répond en voulant faire monter le plus grands nombres de femmes seins nus sur scène, cela est assez malaisant concernant la condition de la femme, certaines ne savant pas trop non plus quoi faire sur scène pendant ce long moment.
Le groupe étoffe son vocabulaire français année après année, on est loin d’un langage chatié “J’aime les nichons”, “J’aime la chatte”. Par contre les gus sont de sacrés showman et assure un gros show sur scène , fait d’interaction permanente avec le public et avec les caméras. Une recette de cuisine à l’ancienne mais dont l’on ne se lasse pas.
Setlist
- Eyes of a panther
- Tomorrow night
- Asian Hooker
- Friends with Benefits
- Just like Tige Woods
- 1987
- Weenie Ride
- Community Property
- 17 girls in a Row
- Death to all but Metal
- Gloryhole
Tom Morello
A défaut d’accueillir Rage against the machine à Clisson, on reçoit Tom Morello auteur de riffs monstrueux pour le groupe, il vient au hellfest cet été pour présenter son projet solo.
Il prend littéralement d’assaut la mainstage 1 que ce soit avec des titres appartenant à d’autres intrprètes (John Lennon, Bruce Springsteen ou Audioslave) ou bien à celui de RATM notamment le célèbre “Killing in the name” dont il n’a livré que la version instrumentale, la partie chant étant réalisée par le public, j’en ai encore des frissons au moment de vous en parler. Les autres titres du groupe ont été livrés sous forme de medley. Concernant la reprise d’Audioslave avec ‘Like a stone”, la partie chant sera assurée par Tom Morello himself sous le regard bienveillant de l’écran géant affichant le portrait de Chris Cornell.
Ce concert était pour moi un flashback dans ma jeunesse et ma chambre d’ado, il faut avouer que même si les années passent les paroles restent malgré tout dans nos têtes.
Setlist
- Soldier in the army of Love
- Vigilante Nocturno
- Testify/ Take the power back/ Freedom/ Snakecharmer (RATM)
- Gossip (Maneskin)
- Let’s get the party started
- Hold the line
- Secretariat
- One man revolution (Tom Morello)
- Kick out the jams
- Bombtrack/ Know Your Enemy/ Bulls on parade/ Guerilla radio/ Sleep Now in the fire/ Bullet in the head (RATM)
- Like a stone (Chris Cornell)
- The ghost of Tom Joad (Bruce Springsteen)
- Killing in the Name (RATM)
- Power to the People (John Lennon)
Shaka Ponk
Malgré l’écoute des avis de tous les mécontents de la venue du groupe français, “c’est pas du métal, c’est pas les vielles charrues ou Disneyland” et j’en passe d’autres, je me faufile jusqu’en Mainstage 2 pour aller les écouter. J’avais vu le groupe il y a 12 ans lors d’un festival intitulé les z’allumés dans la ville de Cholet qui n’est as très loin de Clisson et quel chemin le groupe a parcouru depuis toutes ces années.
Dés le début Frah se poste devant la foule pour ressentir toute l’energie du public qui en retour lui propose une multitude de slams sur chaques titres, c’est une véritable marée humaine de slameurs qui déferle sur le devant de la scène. D’ailleurs un grand merci à l’équipe des challengers pour leur binveillance et leur aide à la réception de chaque vague). Shaka Ponk explique sa présence ici et les raisons qui les poussent à arreter leur carrière après cette tournée d’adieu. Les titres se succèdent avec les grands classiques comme “Wanna get free” ou “I’m Picky”.
Puis le moment est venu pour Frah de traverser cette marée humaine perché du haut d’un cube à roulette avec des milliers de fans autour de lui et un énorme circle pit qui prend forme(de nombreuses vidéos circulent la -dessus, n’hésitez pas à les visionner pour vous rendre compte de l’ampleur de la chose ). On ressent que le groupe est heureux d’être présent ce soir là et qu’il kiffe le moment présent, en particulier Sam qui semble réelement émue de la passion et l’engouement qu le public leur porte.
Pis est venu le moment que j’attendais le plus avec la reprise en live du tube planetaire ” Smell like teen spirit”, pour l’anecdote j’écoute trés souvent ce morceau depuis que je l’ai entendu dans la cultissime émission Taratata.
Pour conclure le show, Frah nous a gratifié d’un plongeon dans la foule, dont les bras par milliers l’ont emporté vers les abymes du festival.
Que l’on aime Shaka Ponk ou non, que l’on trouve leur présence justifié ou non au Hellfest, on ne peut pas nier que le groupe a le sens du spectacle et que ce sont des bêtes de scène, nous avons pu assister à un show énorme qui restera j’en suis sur longtemps dans les mémoires des festivaliers présent ce soir là.
Setlist
- Je m’avance
- Wanna Get Free
- Twisted Mind
- J’aime pas les gens
- Tout l monde danse
- I’m Picky
- Smells like teen spirit
- Sex Ball
- Dad’Algorythm
Machine Head
A peine récupéré de Shaka Ponk , on enchaîne avec du trés lourd, la tête d’affiche de la soirée à savoir Machine Head. Le groupe nous a concocté un gros show à l’américaine, fait de feux d’artifices, gerbes de feu et autres ballons gonflables. Le début du show se fait sur l’excellent”Imperium” qui annonce d’entrée la couleur et qui annonce que nos corps et nos oreilles vont être mis à rude épreuve.
Le public est sans cesse relancé par Robb Flynn qui en parfait frontman ne lui laisse aucun répit, je ne compte plus le nombre de fois où les mots “Hellfest” et “Motherfucker” ont pu être prononcé durant ce concert . Alors certes Robb parle beaucoup mais cela donne de la consistance entre chaque titre et produit une parfaite rampe de lancement pour le titre suivant.
Au final, le groupe va jouer très peu de titres du dernier album mais à noter la présence de ” No gods, no masters”, sinon que des grands classiques avec les valeurs sures “Darkness Within”, “Bulldozer” et autre “Is there anybody out there?” On en a pris plein la tête pendant une heure et demie mais quel bonheur cette plongée nostalgique. Chancelant et a moitié sourd, je m’interroge sur la suite à donner à ma soirée entre The Prodigy et Body Count, décision prise je traîne ma carcasse vers la warzone.
Setlist
- Imperium
- Ten Ton Hammer
- Choke On The Ashes Of Your Hate
- Now We Die
- Is There Anybody Out There?
- Locust
- No Gods, No Masters
- Guitar Solo
- Darkness Within
- Bulldozer
- From this Day
- Davidian
- Halo
Body Count Feat Ice-T
Pour expliquer mon hésitation, le plaisir de retrouver Ice-T en Warzone l’a emporté après un passage (à mon goût) en Mainstage il y a deux ou trois ans où j’avais été déçu de ne pas retrouver la même sensation que lors de la précédente venue en Warzone.
L’ouverture se fait sur ” Body Count’s in The House” avec une présentation des membres du groupe. La set list est surtout composé de morceaux issus des deux premiers albums du groupe mais on relève certains titres plus récents comme le puissant “Point the Finger”.
Comme pour pas mal de groupe cette année, Body Count va lui aussi réaliser des medleys issus du répertoire d’autres formations comme Slayer ou The Exploited, concernant le medley de ce dernier groupe, il faut noter la présence de Biohazard sur ” War/ UK82/ Disorder”. Un gros show qui me réconcilie avec ce groupe incontournable et dont j’attends avec impatience la sortie du nouvel album en cette fin d’année.
Setlist
- Body Count’s in the house
- Raining Blood/ Postmortem (Slayer)
- Bowels of the Devil
- There goes to Neighborhood
- The Purge
- Point the Finger
- Manslaughter
- Necessary Evil
- Psychopath
- No lives Matter
- War/ UK 82/ Disorder (The Exploited)
- Drive By
- Talk Shit, Get Shot
- Cop Killer
- Born Dead
On se traîne vers la sortie en essayant de se frayer un passage pour sortir de la Warzone, mais que la marche fût longue pour rejoindre notre véhicule sensé nous conduire vers un sommeil réparateur car demain une nouvelle grosse journée nous attend.
Saison 17: épisode 03: Etre ou ne pas être un mouton?
Uuhai
Nouvelle journée et d’emblée direction la Temple, pour accueillir le groupe mongol Uuhai, l’an dernier The Hu originaire du même pays avait fait une énorme sensation déjà sous la Temple mais en fin de soirée avec ce style assez particulier qu’est le folk metal à la sauce mongole avec des chants de gorge très impressionants. L’an dernier ce fût un succés, une véritable folie tant l’accés à la Temple était bloqué de tout côté.
La technique vocale consistant en du chant diphonique appelé “Khoomei” est impressionante et inimitable si elle n’est pas travailler régulièrement, c’est un mix entre musique traditionelle et musique moderne, un mariage culturel des plus interressants.
Eternal Champion
Le groupe de heavy metal texan déboule au Hellfest malgré le drame qui a frappé le groupe au début du mois de juin avec le décés de leur bassiste Brad Raub, c’est donc sans bassiste que le groupe se présente sur la scène, la partie basse sera ainsi jouée par la bande studio de ses enregistrements.Bel hommage qui lui est rendu car il ne pouvait pas le remplacer du jour au lendemain, le groupe a tenu a être présent pour jouer en quelque sorte une dernière fois avec lui.
Pour ce qui est de la performance, le groupe est en dessous de ce qu’il produit normalement mais la situation particulière justifie cela, le public ne prend pas vraiment malgré une mise en scène vouée à faire venir du monde, c’est une sorte de théâtre qui se joue par moment entre les cris primaires poussés par le frontman et la cagoule en cotte de maille qu’il se met sur le visage. Un groupe à revoir en live dans un autre contexte.
Rhapsody of fire
Premier gros flashback journalier avec le groupe italien de Rhapsody of fire, étant un grand fan de Tolkien je ne pouvais qu’adorer l’univers du groupe fait de lieux enchantés, dragons et autres créatures imaginaires, la ressemblance sera t’elle que Christopher Lee (Saroumane dans la trilogie) sera le narrateur de l’album culte ” Symphony of Enchanted Lands II: The dark secret”. Retour sur la performance du groupe ce jour là et pour la première fois Rhapsody of fire et son armée de fans foulent enfin les terres du Hellfest avec comme seule arme leur power metal.
Malgré de nombreux changements de line up dont seul le claviériste Alex Staropoli a survecu depuis les débuts du groupe, la mayonnaise prend avec Giacomo Voli en frontman qui a pris la succession de Fabio lione depuis 2016. La setlist est équilibrée entre des titres du dernier album comme “Chain of Destiny” et les grands classiques de la formation italienne qui semble trouver une cohésion sur scène et prendre un réel plaisr à être présent ce jour là, cela est communicatif car le public en retour donne tous ce qu’il peut dans la fosse en multipliant les slams et en reprenant les paroles des différents titres.
Bien évidement et comme attendu, l’apothéose de ce show se fera sur le titre phare du groupe “Emerald Sword”, titre durant lequel un enfant montera sur scène et à qui aura l’énorme honneur de pouvoir brandir la célèbre épée d’émeraude afin d’adouber les guerriers présents dans la foule. Le groupe a fait honneur ce jour là au power métal qu’il défend depuis toutes ces années “For the king for the land for the mountains”.
Setlist
- Unholy Warcry
- I’ll be Your Hero
- Chains of Destiny
- The March of Swordmaster
- Challenge the wind
- The legend goes on
- Dawn of Victory
- Emerald Sword
Black Stone cherry
J’ai vraiment découvert ce groupe aujourd’hui avec leur performance en live, j’ai adoré ce mélange de hard rock à la sauce américaine et plus particulièrement le sud du pays de l’oncle Sam. Le groupe était passé au Hellfest il y a presque 15 ans et nous a gratifié d’un superbe show malgré l’heure de passage trop tôt dans la journée au vue de la qualité du spectacle proposé.
Profitant du pit réservé pour Metallica et de l’avancée conçue pour celui-ci, les musiciens se donnent au max et n’hésite pas à arpenter le pit en long, en large et en travers, Ben Wells et Steve Jewell Jr sont comme deux gamins à courrir et jumper dans tous les sens .
Du côté des photographes là aussi on peut remercier Metallica car nous avons pu shooter au milieu de ce pit en toute tranquilité sas avoir un oeil en permanence derrière notre dos pour contrôler si on ne va pas se prendre un slameur sur la tronche. De gros riffs, on oscille entre de la soul, du hard rock et on frôle la country sur certains morceaux mais à la sauce survitaminée. Un vrai régal!!
Setlist
- Me and Mary Jane
- Again
- Out of Pocket
- Like I Roll
- Cheaper to drink Alone
- When the Pain Comes
- White Trash Millionaire
- Blame it on the Boom Boom
- Lonely Train
Stratovarius
Nouvelle plongée dans mon adolescence avec le groupe de power mtal symphonique dont j’ai usé jusqu’à la corde les albums Destiny et Infinite. Les finlandais sont un condensé de vitesse d’éxécution, de virtuosité et ils savent assurer le show quand il le faut. Après Rhapsody of fire en entrée, voici le plat de résistance et le menu fait déjà saliver à la lecture de la setlist. Le groupe est trés concerné depuis des années par la sauvegarde de la planète et le bien être de celle-ci, les textes sont portés par la voix toujours aussi impressinnante de Timo Kotipelto.
Stratovarius se distingue par la maîtrise technique de tous se membres, notament avec Matias Kupianen à la guitare et Jens Johansson au clavier, leurs solos complexes et rapides démontrent à quel point ils maîtrisent ce qu’ils font. Tous les titres les plus connus y passent à l’image de “Eagle Earth”, “Paradise” ou “Black Diamond”, et un final éblouissant avec tous le public reprenant le mythique “Hunting High and Low”, c’était une nouvelle ballade épique sur le mainstage cet après-midi qui faisait la part belle au power metal.
Setlist
- Survive
- Eaglehearth
- Speed of light
- Paradise
- World on fire
- Black Diamond
- Unbreakable
- Hunting High And Low
Skalmold
Direction la Temple après une hésitation entre Skalmold et Mammoth WVH de la progéniture du génialissime Van Halen. Autre salle autre ambiance avec le folk metal des islandais de Skalmold. Ils débarquent des royaumes du Grand Nord tels des guerriers à l’assaut de la Temple. Côté musique, c’est une rencontre entre des paroles issues de la poésie islandaise et une musique digne de battle metal qui fait la part belle à la mythologie nordique. La musique scaninave portée en grande pompe par Amon Amarth voit peu à peu émerger d’autres groupes d’assaillants.
L’une des particularité de Skalmold est que le chant n’est pas reservé uniquement à Björvin Sigurdsson mais bien à tous le groupe ce qui fournit une palette vocale très large selon les titres proposés et un ensemble harmonieux sur certains refrains. Comme dans la tradition viking, la dernière chanson sera accompagné par les festivaliers à terre mimant une scène où ils rament au coeur d’un drakkar, il faut l voir pour e croire on se croirait vraiment partir au large avec nos compagnons de combat en direction de nouvelles contrées. Rien de tel que le viking metal pour voyager et guerroyer.
Setlist
- Miðgarðsormur
- Ullur
- Verðandi
- Niðavellir
- Að Vetri
- Kvaðning
- Ratatoskur
Bruce Dickinson
Cette année pas d’Iron Maiden au Hellfest, mais venue de Bruce Dickinson avec son projet The Mandrake project. C’est sous une pluie battante que notre pilote dépose son avion sur le tarmac de la Mainstage. Que l’attente pour le pit photo fût longue et c’est sous un véritable déluge que j’arrive enfin devant la scène et comble de la difficulté en plus de la pluie le vent se lève et en quelques minutes me voilà complètement trempé, il est difficile de pouvoir prendre les photos sereinement tout en s’assurant la sécurité du matériel, je verrai donc au moment du tri et du travail des photos la qualité de celles-ci.
Un set sans surprise car on aurait pu s’attendre à quelques titres pris au répertoire de Maiden mais non Bruce est là pour défendre son projet solo. Est ce les conditions climatiques ou bien le nouvel album mais je trouve que la mayonnaise ne prends pas, je n’étais pas vraiment attiré par l’album à son écout et malheureusement cela n’a fait que confirmé ma première impression. A réecouter en live plus tard avec la rediffusion d’Arte concert.
Setlist
- Accident of Birth
- Abduction
- Laughing in the Hiding Bush
- Afetrglow of Ragnarok
- Chemical Wedding
- Resurrection Men
- Rain of the Graves
- Book of Thel
- The Alchemist
- Darkside of Aquarius
Korpiklaani
Profitant que tout le monde soit parti s’aglutiner pour aller écouter Metallica, je prend quand à moi la direction de la Temple (que je n’ai jamais autant fréquenté que cette année) pour m’éclater sur le folk metal des finlandais de Korpiklaani. Cela fait huit ans que cette bande joyeux drilles n’est pas venu à Clisson et leur retour est attendu par une armée de fan qui ont répondu présent même si une majorité des festivaliers se trouvent en mainstage 1 (Metallica) ou en Warzone (The interrupters), sacré dilemme quand il faut faire un choix entre plusieurs groupes que l’on apprécie, pour ma part je n’ai juste hésité qu’entre la warzone et la Temple.
Pour ce qui ne connaisse pas le groupe, il est composé de guitare, basse, accordéon, violon et bien évidement du chant qui est attribué au frontman Jonne Järvelä également guitariste pour le groupe. Son plaisir d’être sur scène est communicatif et cela transmet au public qui en retour chante et danse dans la fosse. Un gros moment de partage et d’éclate totale sur du bon son, c’est pour des moments comme cela que je viens au Hellfest et que je profite des autres scènes que celles des grosse TA du Mainstage, d’ailleurs ce soir là j’ai bien fait de venir à la Temple car le show de Metallica n’a pas que des bons retours au moment ou j’écris ce report.
Ce fût mon dernier concert de la soirée car trempée et les jambes lourdes, je suis partis regarder le concert de Saxon en zone VIP et commencé à sécher mon appareil et regarder les photos du jour et commencer un e sélection. Rejoint par la troupe de Musique Alliance qui elle a assister à Metallica puis à Saxon, nous décidons de prendre une petite bière avant de partir, et là c’est le drame car l’after de cette soirée avec une playlist musicale des plus variée a eu raison de notre bon sens et fait oublier notre fatigue. Résultat une arrivée au logement aux aurores et très peu d’heures de sommeil, la suite lors de la dernière journée.
Saison 17: épisode 04: Retour dans les années 90
Réveil difficile et devir de cioyen obligatoire pour le premier tour des élections législatives, nous arrivons juste à l’heure pour le groupe dont j’ai coché le nom dés la publication de l’affiche.
Pensées Nocturnes
J’ai craqué su ce groupe lors de leur passage à Clisson en 2018, j’ai de suite accroché sur cette mise en scène composé de musiciens de talents maquillés comme des vieux clown au maquillage sale, vêtus de débardeurs à la couleur douteuse mais qui ont dû être blanc dans un passé lointain. Cette bande de déjantés est mené de main de maître par Vaerohn habillé dans son costume de Mr Loyal dans un piteux état et qui n’a plus le lustre d’antan.
Le groupe français est un savant mix entre brutalité et obscurité, qualque chose de malasain rôde autour de nous mais choses étrange c’est une sensation agréable, cela est peut être du à la présence de cuivres et d’accordéon qui donnent une note festive à toute cette mascarade macabre.A noter la superbe reprise de “Nonsense song” tiré du film culte Les Temps modernes avec Charlie Chaplin..
Vous l’aurez compris Pensées nocturnes est un groupe de scène si vous ressentir l’essence totale de leur musique, on ne se rend pas compte de leur talent trranquillement assis dans son canapé, il faut aller à leur rencontre et ne pas avoir peur de se salir les mains et noircir un peu de son âme.
Setlist
- Paria
- Le tango du vieuloniste
- Deux bal dans la tête
- Poil de Lune
- Le Sidrogyne
Simple Plan
Place maintenat à un autre groupe décrié sur sa venue non justifiée selon certains, mais les montréalais de Simple Plan sont bien présent pour nous démontrer qu’ils ont de bonnes raisons dêtre là aujourd’hui sur la mainstage.
Contrairement à ce que pensent les mécontents, Simple plan retrouve devant la scène des milliers de personnes venues faire un voyage dans un passé pas si loin de leur jeunesse avec des tubes qui donnet la pêche en ce début de journée et qui poussent à se frétiller dans tous les sens. La set list fait la part belle aux deux prmiers albums du groupe, ceux qui ont rencontrés le plus de succés il faut l’avouer.
Mode oblige, le traditionnel medley du festival arrive à son tour pour les canadiens avec des reprises de Smash Mouth, Avril Lavigne (excellent de réentendre Sk8er Boi) et The Killers. Eclate totale sur leur version du générique de Scooby Doo et sur Welcome to my life. Un périple et un passage plus que réussi pour les canadiens que même le titre “jet lag” a fait bouger les fans.
Setlist
- I’d do Anything
- Shut Up!
- Jump
- Jet Lag
- Welcome to my life
- Summer paradise
- All Star/ Sk8er Boi/ Mr Brightside
- What’s the new Scooby Doo?
- Where I belong
- I’m just a kid
- Perfect
Blues Pills
La parfaite inconnue pour moi tant j’ignore ce que réalise ce groupe, à la base je sais que je dois m’attendre à une sorte de rock bluesy et psyché comme indiqué dans le court résumé sur l’application Hellfest. Blues Pills n’était pas prévu sur l’affiche initiale mais ils sont présents suit à l’annulation du groupe Heart. Un bon petit concert qui me permet de récupérer un peu avant d’aller écouter la suite.
Setlist
- Proud Woman
- Birthday
- Don’t You Love It
- High Class Woman
- Bye Bye Birdie
- Little SundayDevil Man
Franck Carter and The Rattlesnakes
Le groupe choisit d’ouvrir le concert avec “Can I take You Home” qui est un morceau assez tranquille. Pour l’occasion Franck Carter arrive sur scène avec des lunettes de soleil blanche, les cheveux bien plaqués, une veste sur un tee-shirt noir. Est ce un leurre car le voir aussi calme et appaisé est assez surprenant quand on a déjà eu la chance d’assister à un de ses concerts avec les serpents à sonettes. Bien évidement l’explosion a lieu dés la fin du premier titre avec “Self Love” où il part déjà au contact de la foule comme à son habitude, il adore aller prendre des bains de foule, nager et marcher au dessus de cette marée humaine et de ces ras qui veulent le garder au près d’eux.
Puis après demande de rélisation d’un mosh pit mais celui-ci a une particularité car il est strictement réservé à la gente féminine et cela prend forme de manière efficace. La voix est posée et suave mais il sait mettre le paquet quand il faut ( il a parcouru un sacré chemin dans la maîtrise de sa voix depuis quleques années). Un bon show comme je les aime, plein d’énergie, de bon son et de communion avec le public.
Setlist
- Can I Take You Home
- Self Love
- Wild Flowers
- Kitty sucker
- Devil Inside Me
- The Drugs
- Brambles
- My Town
- Crowbar
- Man of The Hour
- I hate You
FT-17
Ne trouvant rien trop à mon goût j me penche sur l’application et prend la direction du Hellstage où se produit la formation française de FT-17.
Le groupe raconte une histoire à travers ses chansons, celle de Marcellin Trouvé, une jeune instituteur qui se retrouve plongé dans l’atrocité des combats en 1914. Ils utilisent un black métal mélodique qu’ils mettent au service de l’histoire et de la violence de celle-ci, une partie narré est distillée entre chaque titre pour expliquer le contexte et l’evolution du fil de l’histoire.
Un très belle surprise pour un groupe que je connaissais pas, sur une histoire que je ne connaissais pas et dont je vais pouvoir me documenter à mon retour. Un devoir de mémoire musical!!!
Corey Taylor
Tout comme Bruce Dickinson venu présenter son projet solo sans Iron Maiden, voici venu Corey Taylor himself sans Slipknot. Pas d’artifice, Corey se présente à nous tel qu’il est dans la vie de tous les jours, avec son tee-shirt de couleur rose (qui tranche avec la tenue que l’on connait tous), il pourrait passer pour Mr Tout le monde. Le son est vraiment différent des sonorités du groupe de Des Moines et c’est beaucoup plus calme, c’est un tout petit peu trop calme.
Corey baigne dans le romantisme, il est amoureux et ose le dire, très belle déclaration d’amour à sa femme pendant quelques secondes interminables mais c’est Meeuuuugggnnoonnn. Heureusement , la setlist présentée est énorme avec des titres pris aux répertoires de ses autres formations que sont Slipknot et Stone Sour, on redécouvre ainsi “Before I forget”, “Made of scars” ou “Snuff”.
Gros moment de délire avec la reprise de “SpongeBob SquarePants” de Painty The Pirate & Kids, on pose les creveaux et on saute dans tous les sens comme des gamins à l’heure de leur dessin animé préféré. Corey Taylor a choisi de se livrer lors de ce concert et aborde ainsi plusieurs thèmes qui lui sont cher et qui font partis de sa vie à savoir sa dépression et l’amour qu’il porte à sa femme. En fait Corey Taylor est une Homme comme les autres avec ses forces mais aussi ses failles et ses fragilités.
Setlist
- Post Traumatic Blues
- Made of Scars (Stone Sour)
- Black Eyes Blue
- We Are The Rest
- Song#3 (Stone Sour)
- Beyond
- Before I Forget (Slipknot)
- SpongeBob Squarepants (Painty teh Pirate & Kids)
- Snuff 5slipknot)
- From Can to Can’t
- Home
- Through Glass (Stone Sour)
- Duality (Slipknot)
Queens of The Stone Age
Pour moi ce soir on a non pas une mais deux têtes d’affiches tant je n’arrive pas a départager Queens of The Stone Age et les Foo Fighters. Josh Homme en bon frontman qu’il est mène sa troupe de la meilleur des manières, les titres joués sont les plus grands classiques du groupe.
Le concert est énorme techniquement et vocalement parlant mais il n’y a pas d’alchimie qui se crée entre le groupe et le public malgré l’envie de ce dernier d’être partie prenante du show, cela reste plat en terme d’interaction, peu de contact avec le public. Néanmoins un wall of death a pris vie sur Song Of The Dead, permettant a un grand nombre de fans de se dégourdir les jambes et de saluer bien chaleureusement son voisin d’en face. Bilan assez mitigé car ravi d’avoir vu QOTSA en live pour la première fois de ma vie mais déçu de ce manque d’échange avec le public.
Setlist
- Regular John
- The Lost Art of Keeping a Secret
- Little Sister
- Paper Machete
- Smooth Sailing
- Burn the Witch
- My God is the Sunday
- Carnavoyeur
- You Think I Ain’t Worth a Dollar, But I Feel Like a Millionaire
- Go With The Flow
- I Say By The Ocean
- Straight Jacket Fitting
- Make it WitChu
- No One Knows
- A Song For The Dead
The Offspring
Déception pour moi cette année car seul un groupe restreint de photographes est autorisé à prendre les photos du groupe, j’ai déjà eu l’occasion de les shooter trois fois par le passé donc je me résigne et passe mon tour. Voulant être tranquille et nous poser peinard pour regarder Offspring sur écran depuis l’allée centrale assis dans l’herbe , nos plans vont tombés à l’eau tant l’énergie du groupe est contagieuse et va se transmettre dans un élan de folie jusqu’à très loin dans le festival.
Pogos et circle pit vont ainsi prendre vie au fil des chansons sur l’allée centrale, choses que je n’avais jamais vu auparavant (peut être car j’étais occupé au pit photos). La setlist est semblable voir quasi identique à celle de leur dernier passage au Hellfest, on retrouve les titres phares comme “Staring at the sun”, “Pretty Fly” ou encore “The Kids Aren’t Alright”. A noter la présence de deux cover “In the hall of The Mountain King” de Edvard Grieg et aussi “Blitzkrieg Bop” des Ramones. De l’énergie, de la folie, de l’excentricité et l’envie de s’amuser sont le coktail parfait pour un bon concert de The Offspring.
Setlist
- Come Out And Play
- All I Want
- Want You Bad
- Staring At The Sunday
- Make It All Right
- In the Hall of The Mountain King
- Blitzkrieg Bop
- Hammerhead
- Bad Habit
- Gotta Get Away
- Drum Solo
- Why don’t You Get a Job?
- Pretty Fly (for a White Guy)
- The Kids aren’t Alright
- You’re Gonna Go Far, Kid
- Self Esteem
Foo Fighters
La venue de Dave Grohl au Hellfest est un sacré évènement, lui l’ancien batteur de Nirvana est présent ce soir là avec les mythique Foo Fighters.Cela fait plusieurs années que j’espèrais leur venue à Clisson et je ne vais rester sur ma faim. Malgré les tragédies qui ont vue disparaître certains de ces compagnons de route, nos pensées vont vers Kurt Cobain et Taylor Hawkins, mais Dave est toujours là et toujours aussi passionée et passionant. La lourde tâche de succéder à Taylor et non le remplacer revient à l’excellent Josh Freese.
Cela fait six ans maintenant que les Foo Fighters n’avaient pas fouler les scènes de l’hexagone et leur retour tant attendu se fait au Hellfest avec l’incontournable “All My Life”. Par la suite les plus grands tubes du groupe vont être joués et entrecoupés de certains titres du dernier album “But Here We are”. La communion avec le public est totale si bien que le groupe se permet quelques parenthèses vers des tubes plus metal pour coller à l’ambiance du festival, ainsi ils reprirent lors d’un dernier medley du Ozzy Osbourne, Black Sabbath et Nine Inch Nails, ainsi qu’une parenthèse vers les Beastie Boys. Un superbe show que je ne verrai pas jusqu’à sa conclusion car il se fait déjà tard, il reste de la route à faire et demain c’est boulot.
Setlist
- All My Life
- No Son Of Mine
- The Pretender
- Walk
- Times like These
- White Limo
- Stacked Actors
- Breakout
- My Hero
- The sky Is a Neighborhood
- Learn to fly
- Arlandria
- These Days
- Guitar solo/Sabotage/ Mr.Crowley/ Pranoid/ March of the Pigs
- Monkey Wrench
- Best of you
- The Teacher
- Everlong
Saison 17: épisode 05: Et le bilan dans tout ça?
Et oui ça y est le Hellfest a maintenant fermé ses portes et va se mettre en sommeil jusqu’à la prochaine édition en 2025.
Encore une belle édition même si les grincheux vont regretter l’absence de AC/DC dont plusieurs indices à la fin de la précédente édition auraiet pu laisser penser à leur venue, d’autres vont regretter la présence de groupes plutôt rock comme les Foo Fighters, Simple Plan ou Shaka ponk mais c’est le virage qu’à choisit le festival pour se développer et la foule présente devant ses groupes là et la fidélité des festivaliers donnent rison à Ben Barbaud dans cette orientation.
On ne peut pas satisfaire tout le monde, moi même je me serai bien passé de la venue à nouveau de Metallica car j’aurai souhaité voir d’autres formations qui ne sont jamais venues ou pas venues depuis plusieurs années mais plutôt que de râler nous avons la chance au Hellfest d’avoir plusieurs concerts en même temps donc si un groupe ne vous interresse pas passez votre tour et aller découvrir autre chose et qui sait ce sera peut être le groupe phare de demain.
Il y a pas loin de 180 groupes et artistes, l’affiche se veut la plus ecclectiques possibles et contente le plus grand nombre.
Cette année je me suis surpris à fréquenter plus souvent la Temple que la Warzone, peut être l’année prochaine cela sera le cas avec la Valley où je ne vais pratiquement jamais pars soucis de gestion d’attente et de déplacement pour les photos.
Le Hellfest se diversifie également et s’engage à travers plusieurs assocations de protection: Hellcare pour prendre soin des festivaliers et le Savage lands pour la protection de la nature et de son éco-système.
Un grand MERCI à toute l’équipe du Hellfest, à son service presse et à tous ses bénévoles sans qui le festival ne pourrait pas fonctionner.
A l’année prochaine pour une nouvelle aventure en enfer…