Une fois de plus, notre rédacteur Jeremy BEGOIN s’est rendu à un concert et nous en fait maintenant le live-report !
Ce vendredi 22 Avril à L’Usine D’Istres, de nombreux témoins on rapporté des faits étranges : un orchestre composé d’enragés aurait envahi la scène en martelant plusieurs centaines de personnes de punk et de rock jouissif pendant plus de 3 h00. Récit exclusif.
Énorme foutoir, Tsunami d’énergie positive, Messe Punk, les adjectifs et superlatifs manquent pour décrire ce spectacle que propose, durant 3 heures, ce Bal des enragés !
Initié par Niko de Tagada Jones, la réussite de cet espèce de « All-Stars » de la scène punk et métal Fr est totale !
Réunissant tout Lofofora, tout Tagada Jones, Parabellum (amputé du regretté Schultz ), Stéphane Buriez de Loudblast, Poun de Black Bomb A, VX de Punish Yourself, le « petit nouveau » Vincent d’AqmE et la touche féminine de Klodia Sparkling, la scène est prise d’assauts sans cesse par une vague d’enragés, déchaînés, à la joie de vivre et de foutre le bordel ultra communicative !
Pendant ces 3 heures de spectacle total, qui mêlera furia, pyrotechnie, danses et perruques (!!) la playlist composée de grands tubes fédérateurs ne nous laisse pas le temps de reprendre notre souffle, on saute, on pogote, on danse, on chante, on crie en passant de tubes des Dead Kennedys (California Uber Alles, Nazis-Punks Fuck Off), de Rage (Killing in the name), Motörhead (R.A.M.O.N.E.S.) des Ramones (Rockaway Beach, Blietzkrieg Pop) Bad Brains, Billy Talent, Nirvana, Les Sheriff, Slayer, Fugazi, Garçons Bouchers, Hendrix, etc, etc, etc, etc …
Le rythme est endiablé, les morceaux s’enchaînent sans la moindre pause jusqu’àau « pit stop » de rappel … Jusqu’ici, pris dans l’énergique étau du Bal, on n’a même pas eu le temps de fumer un gâteau….
….Et les lumière se rallument, une reprise en douceur avec le majestueux « Heroes » de Dieu-Bowie que Reno chante avec le cœur et le coup de boutoir final avec un Medley AC/DC (Pourquoi aller chercher Axl alors que Poun semble le postulant naturel ? ), Ace of Spades, Antisocial et du Beru version Lofo.
Une fois terminés, l’Usine à des relents de Batcave, de fumée, de sueur, de nerfs … On ressors de là vidés, avec un sourire béa scotché au visage, prêt à refaire le monde. No Future ? Allez, il reste des pavés sous le bitume….
Jeremy BEGOIN
Crédit photos : Bruno Prigent / JB